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Le système de santé cubain - Par René Lopez Zayas - Publié en janvier 2021



À Cuba, l'État réglemente, finance et fournit des services de santé. Ces services fonctionnent selon le principe que la santé est un droit social inaliénable, qui définit le système de santé cubain comme un véritable Système National de Santé.


Les dépenses publiques de santé à Cuba sont d'environ 8 980 millions d'euros, ce qui représente environ 15% des dépenses publiques totales.


Cuba compte plus de 100 000 médecins actifs, avec lesquels on atteint le chiffre le plus élevé de l'histoire et un indicateur premier au monde, avec un ratio de 9,0 médecins pour mille habitants.


Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le système de santé à Cuba est un modèle pour le monde. Les nombreuses prestations humanitaires et de collaboration professionnelle et scientifique à l'échelle internationale font d'ailleurs un grand prestige pour Cuba, en effet, toujours reconnue par sa politique solidaire en matière de santé, fierté de tous les cubains


L'éducation et la santé sont donc les piliers de la société cubaine. Une grande partie du budget de la nation est consacrée à ces derniers, dans le but d'atteindre la plus haute qualité pour ses citoyens. L'étude de la médecine est une activité qui a été promue dans tout le pays, depuis le tout début de la révolution cubaine.


Les objectifs poursuivis par le système de santé cubain visent principalement à fournir un service primaire à 4 groupes. Il s'agit notamment des enfants, des femmes, des mères et des personnes âgées.


Les soins de santé primaires à Cuba se concentrent alors sur ces secteurs essentiels. Grâce à ces programmes de santé, les objectifs sanitaires sont atteints à Cuba.


Le Programme maternel infantile poursuit l'objectif de prendre soin de l'intégrité physique des mères et des enfants. Une priorité et un objectif de ce programme est de réduire au minimum le taux de mortalité infantile à Cuba.


Le Programme de soins pour les personnes âgées qui, dans une population vieillissante en croissance, concentre ses ressources sur l'assistance aux personnes de plus de 60 ans, qui représentent actuellement plus de 21% de la population.


Le Programme des maladies transmissibles, étant l'une des principales causes de décès, le programme cherche à les contrôler et à les prévenir autant que possible.


Le Programme des maladies non transmissibles. Les politiques de santé publique à Cuba visent à prévenir les maladies non transmissibles, telles que les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques, le diabète et d'autres qui compromettent la santé des Cubains, et qui seraient des fois davantage liées aux styles de vie.

La structure du système de santé à Cuba, est composée d'un Ministre de la Santé publique (MINSAP), ainsi que des vice-ministres, et des directeurs nationaux, provinciaux et municipaux.


Il y a de nombreuses institutions de santé à Cuba dont quelques dizaines d'hôpitaux généralistes et spécialisés, gynéco-obstétrique, des maternités, des cliniques rurales, des maisons de retraite, des foyers pour handicapés ou des femmes enceintes à risque, des banques de sang, des centres cardio, des pharmacies et des instituts de recherche. Il existe plus de 80 000 lits d'hôpital disponibles, ainsi que des centaines de polycliniques, et des cliniques stomatologiques. Cuba compte de même une trentaine d'instituts et facultés de médecine, y compris l'école internationale de médecine.


100% du financement du système de santé cubain provient de l'Etat. Les fonds sont obtenus des différentes activités commerciales, comme le tourisme et l'exportation des produits et des services professionnels.


L'une des principales réalisations de la médecine à Cuba est la diminution de la mortalité maternelle et infantile. Depuis plusieurs années, Cuba a le taux de mortalité infantile le plus bas de la région selon l'UNICEF. Il est actuellement d'environ 4,0 pour mille enfants.


L'un des progrès remarquables de la médecine à Cuba, c'est aussi que les recherches médicales sont à la pointe du monde dans le traitement contre le cancer, et la production de vaccins.


En plus l'espérance de vie à la naissance à Cuba est de 78,73 ans.


La transmission prénatale du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant a été éliminée aussi depuis quelques années.


Les PRINCIPALES CAUSES de MORT à CUBA sont :

1 ▪︎ Maladies cardiaques

2 ▪︎ Tumeurs malignes

3 ▪︎ Maladie cérébrovasculaire

4 ▪︎Grippe et pneumonie

5 ▪︎Accidents

6 ▪︎Maladies des artères, artérioles et capillaires

7 ▪︎Suicide et automutilation

8 ▪︎Diabète sucré

9 ▪︎Cirrhose et autres maladies chroniques du foie

10▪︎Homicide


L'un des systèmes de santé de renommée mondiale est donc celui de Cuba. La raison en est le haut niveau d'efficacité et d'excellence dans la qualité des soins et des services fournis. L'OMS donne l'exemple du fait que l'excellence d'un service de santé réside dans la volonté de ceux qui le contrôlent.


L'accès aux soins de santé à Cuba est universel. Chaque citoyen a accès à la même assistance de qualité, quel que soit son statut socio-économique.


Toute assistance médicale est jusqu'ici 100% gratuite.


Grâce à l'échange de technologie, le système de santé de Cuba fabrique pas mal de ses propres fournitures médicales. 80% de la matière première des médicaments et des vaccins est produite à Cuba.


En plus de ces avantages, certaines critiques sont néanmoins attribuées au système de santé cubain.


En raison des politiques internationales hostiles, l'accès à la technologie est plutôt limité. Cela a empêché la médecine cubaine d'évoluer au même rythme que le reste du monde.

Les difficultés d'importation causées par le blocus économique rendent les médicaments et les fournitures de plus en plus rares, même parfois inaccessibles. C'est aujourd'hui les pénuries générales de médicaments qui font le plus de mal à la population cubaine, particulièrement aux anciens.

Le nombre de médecins actifs à Cuba fut de même réduit à un moment donné d'un chiffre considérable, notamment en raison de missions professionnelles à l'étranger.


À mesure que le prestige mondial de Cuba, en tant que référence en matière de soins de santé grandit, les services internes à la population se sont détériorés ces dernières années, par de nombreuses difficultés internes, ainsi que d'autres notamment liées à l'embargo.


La mission de travail internationale serait toujours considérée à Cuba la possibilité la plus concrète pour un médecin de prospérer rapidement, compte tenu du coût de la vie, actuellement monté en flèche, et des salaires relativement insuffisants qu'un médecin percevrait à Cuba, bien qu'il représente en moyenne au minimum le double ou le triple de celui de tout autre professionnel.


Personne ne peut nier les mérites du système de santé cubain. Sa capacité organisationnelle et son efficacité professionnelle et scientifique ont été démontrées lors de la confrontation actuelle avec le covid-19, les vaccins et la fabrication de ventilateurs pulmonaires souverains y compris. La stratégie sanitaire aurait bien fonctionné pendant les moments les plus difficiles, je lève mon chapeau. Hommage à nos médecins formés par la Révolution cubaine, fierté de ce peuple, qui se bat à nouveau contre les nouvelles flambées du corona-virus. La victoire n'est que certaine.


Par contre ce qui n'est pas une priorité montre des fois, malheureusement, des airs d'abandon, malgré les efforts de l'administration pour garantir un service médical de qualité.

Les Cubains aimeraient être toujours guéris avec la même qualité des soins d'antan, conquête indéniable de la Révolution cubaine.


Ce serait vraiment pertinent alors, dans le cadre de l'actuelle réforme monétaire, de verser un bien plus gros salaire à la mesure de l'importance sociale d'un médecin, dont la passion, le dévouement et le professionnalisme sont souvent les armes les plus précieuses en cas d'urgence sanitaire. Et les applaudissements, tellement mérités, ne suffisent pas.

Cuba, aujourd'hui bien plus que jamais, a besoin de son armée à blouses blanches.

(Source des statistiques: Wikipedia)


(Photo: ma nièce, étudiante de chirurgie cardiovasculaire pédiatrique)



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